Le logement est en crise. Tous les indicateurs le montrent : on construit aujourd'hui 100 000 logements de moins qu'il y a quinze ans, les ventes de maisons individuelles ont chuté de 30 % en un an et les faillites de promoteurs, de constructeurs individuels et d'agences immobilières ont explosé avec une augmentation de 83 %. Aujourd'hui, 150 000 emplois sont menacés dans cette filière.
Les causes de cette crise sont parfaitement identifiées : hausse des prix de la construction, causée par la guerre en Ukraine ; renchérissement des projets, causé par les normes ; insuffisance de la disponibilité du foncier, causée par la politique du zéro artificialisation nette ; hausse des taux d'intérêt se traduisant par une situation dans laquelle de plus en plus de nos compatriotes, ne trouvant à emprunter qu'à un taux moyen de 4,5 % sur vingt ans, se voient opposer des refus de prêt par les banques et se trouvent donc exclus de l'achat immobilier.
Depuis 2017, on constate que le logement n'intéresse pas beaucoup le Président de la République.