Je me réjouis que les commissions des affaires sociales et des finances reprennent les travaux d'évaluation dans le cadre du Printemps de l'évaluation. En effet, nous avons un grand besoin d'évaluation de la qualité de la dépense face aux enjeux de finances publiques qui nous attendent dans les années à venir.
La direction du budget est bien consciente que le meilleur signe du bon fonctionnement d'une taxe comportementale en matière de santé publique est la baisse de son rendement ; soit parce que les producteurs ont adapté la composition de leurs produits et qu'ils les rendent plus sains, soit parce que les consommateurs sont dissuadés par les effets sur les prix. Ces taxes représentent malgré tout une part assez importante des recettes de la sécurité sociale.