Merci, madame la Défenseure des droits pour votre travail qui est matière première pour notre réflexion parlementaire et nos propositions. C'est d'ailleurs à partir de deux de vos travaux sur la dématérialisation et suite à l'interpellation d'associations que j'ai élaboré une proposition de loi sur le sujet. Il est transversal puisque nous sommes toutes et tous souvent sollicités sur ces questions et j'espère que nous serons en mesure de maintenir des accueils physiques de service public pour les usagers.
Je souhaite plus particulièrement revenir sur le problème de la fermeture des accueils physiques de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav). En effet, j'ai été interpellée par des associations dans ma circonscription, submergées par la venue d'ayants droit qui trouvaient porte close auprès de la Cnav. Les associations sont alors contraintes de gérer les procédures pour ces personnes, sans formation ni moyens.
En Île-de-France, plusieurs de ces associations se sont regroupées au sein du collectif Retraite Île-de-France pour faire entendre leurs revendications : elles rappellent qu'elles ne sont pas les sous-traitants de l'État et que des agences de proximité doivent être ouvertes. Ce collectif a interpellé l'administration de la Cnav avec des tribunes et des demandes de rendez-vous, mais les réponses qu'elles ont reçues sont peu conséquentes. On leur a répondu qu'elles recevraient des mails spécifiques. Votre institution peut-elle assurer une médiation entre des collectifs et les administrations pour permettre une sortie par le haut et des résultats concrets sur de tels sujets ?