Pour soutenir nos agriculteurs et faire face aux enjeux de compétitivité et de durabilité de notre système agricole, le budget pour 2023 alloué au ministère de l'agriculture a connu une hausse inédite. Le défi est grand. À l'heure où il nous faut changer nos modes de production pour assurer la transition écologique, nous devons bien évidemment accompagner nos agriculteurs et développer des politiques publiques adaptées. C'est par exemple ce qui a été fait à travers les mesures agroenvironnementales et climatiques. Elles permettent d'accompagner les exploitations agricoles qui s'engagent dans des pratiques combinant performance économique et performance environnementale. Elles permettent de répondre aux enjeux environnementaux tels que la préservation de la qualité de l'eau, de la biodiversité, des sols ou la lutte contre le changement climatique. Les niveaux d'aide sont définis à partir d'estimations des surcoûts ou des pertes de revenus engendrés par les pratiques agroenvironnementales. Monsieur le ministre, face à l'accélération de la nécessité de relever le défi climatique, comment évaluez-vous l'efficacité de ce type de mesure ?
De nouvelles réglementations telles que la directive relative à la restauration de la nature sont attendues dans les mois à venir et nécessiteront d'accompagner encore davantage nos agriculteurs dans ces transitions. Les dispositifs de soutien seront-ils renforcés ou modulés selon les besoins de nos agriculteurs ?