Comme à Paris, Marseille compte un préfet tourné vers la sécurité, qui est autonome et qui relève directement de l'autorité du ministre, au même titre que le préfet du département des Bouches-du-Rhône, qui est aussi préfet de région et de zone, qui relève aussi directement de l'autorité du ministre.
Nous avions reçu des instructions de fermeté de la part du ministre de l'Intérieur, mais je n'ai pas le souvenir que nous ayons informé le cabinet du ministre de cette décision. Je considérais qu'elle faisait partie du mandat général de grande fermeté que nous avions reçu.
S'agissant de l'information des acteurs, les professionnels des taxis – qui avaient été reçus plusieurs fois par le préfet de département – savaient que nous nous montrions fermes à l'égard des VTC. Il me semble qu'ils étaient informés de cette mesure, de même que les représentants de la société Uber.