Je trouve votre question absolument lunaire. C'est auprès de la justice que la renégociation s'est faite. Je n'ai pas eu le moindre pouvoir de décider qui reprenait le prêt : j'étais passive. Je n'ai donné aucune garantie : le prêt a été renégocié et le Rassemblement national se contente de le rembourser selon l'échéancier qui a été édicté. Je n'ai absolument aucune autre relation avec cette société.
Si j'avais été Présidente de la République et qu'un des grands partis politiques s'était retrouvé contraint par le droit à rembourser à une société privée à visée militaire, j'aurais fait en sorte qu'une banque française sur laquelle l'État a un pouvoir reprenne ce prêt, libérant ainsi le parti politique de cette obligation que vous semblez me reprocher. Je n'ai pas légalement d'autre possibilité que de rembourser mon nouveau créancier.