Le festival de Cannes bat son plein. Á la sortie de la guerre, il n'aurait jamais pu voir le jour sans les ouvrières et ouvriers qui l'ont bâti, souvent bénévolement, sous l'impulsion de la municipalité et de la CGT. Pour reprendre les mots de l'historien Tangui Perron, « le premier festival de Cannes est l'enfant tardif du Front populaire ». Les ouvrières et ouvriers de tous les corps de métiers continuent par leur travail de faire vivre la culture dans toutes ses formes, permettant que les décors se montent, que les festivals se tiennent, que les scénographies se créent. Je me dois donc d'aborder la loi sur les retraites : améliorons leurs conditions de travail et leurs rémunérations plutôt que de vouloir les faire travailler deux ans de plus ! Ne les privons pas de deux ans de retraite qu'ils pourraient justement consacrer à faire vivre la culture par l'engagement bénévole. Quels seront les effets de la réforme des retraites sur les travailleuses et travailleurs de la culture, intermittents du spectacle, artistes, auteurs ?
Dans mon département, les établissements d'enseignement musical constituent un maillage nécessaire à une approche populaire et accessible à l'éducation artistique et culturelle et à un enseignement musical professionnalisant. Le financement, complexe, des conservatoires à rayonnement régional (CRR), est le plus souvent assumé par les villes faute d'investissements des régions. Elles le peuvent pourtant, au titre du financement des établissements relevant de l'initiative et de la responsabilité des collectivités territoriales qui assurent une préparation à l'entrée dans les établissements supérieurs de la création artistique. Le CRR d'Aubervilliers-La Courneuve et de nombreux autres connaissent ces difficultés, trois régions seulement appliquant le décret permettant ces co-financements nécessaires à la construction de filières d'excellence vers l'enseignement supérieur. Comment parviendrez-vous à rendre effectif le développement des filières d'enseignement musical et à faire en sorte que les régions prennent leur part dans le financement de ces cursus ?
Le 02/06/2023 à 20:59, Aristide a dit :
réponse chatgpt (25 secondes) :
La réforme des retraites peut effectivement avoir des conséquences sur les travailleuses et travailleurs de la culture, y compris les intermittents du spectacle, les artistes et les auteurs. Il est important de prendre en compte les spécificités de ces professions lors de la mise en place de toute réforme des retraites.
L'un des aspects préoccupants est l'allongement de la durée de cotisation ou l'âge de départ à la retraite. Cela peut poser des défis particuliers pour les travailleurs intermittents, dont les revenus peuvent varier considérablement d'une année à l'autre. L'irrégularité de leur activité professionnelle peut rendre difficile la satisfaction des exigences de cotisation continue. Il est donc essentiel de trouver des solutions qui tiennent compte de cette réalité spécifique.
En ce qui concerne les travailleurs de l'éducation artistique et culturelle, il est crucial de garantir des conditions de travail décentes et des rémunérations appropriées. Les artistes et les enseignants de musique, par exemple, jouent un rôle essentiel dans la diffusion de la culture et dans la formation des jeunes talents. Il est important de reconnaître la valeur de leur travail et de veiller à ce qu'ils soient soutenus et rémunérés équitablement.
Quant au financement des établissements d'enseignement musical, il est effectivement nécessaire de rechercher des solutions durables pour assurer leur développement. Encourager les régions à prendre leur part dans le financement de ces cursus peut être réalisé en sensibilisant les décideurs politiques et en soulignant l'importance de l'éducation artistique et culturelle dans la formation des jeunes et dans le soutien aux filières d'excellence.
Il est également possible de promouvoir des partenariats entre les différents acteurs, tels que les villes, les régions et l'État, pour trouver des sources de financement plus diversifiées et assurer une meilleure pérennité des établissements d'enseignement musical.
En somme, il est crucial de considérer les spécificités des travailleurs de la culture dans les réformes des retraites, de garantir des conditions de travail décentes et une rémunération équitable, tout en encourageant le soutien financier des régions pour le développement des filières d'enseignement musical.
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