Vous soulevez très clairement la question de la concentration du pouvoir économique et de l'argent entre les mains d'un tout petit nombre d'acteurs. En dehors de GBH, existe-t-il d'autres groupes sur lesquels vous voudriez appeler notre attention ? Avez-vous des éléments factuels les concernant ?
J'ai bien compris que la connivence que vous dénoncez allait jusqu'à l'intérieur de certains cabinets. Pouvez-vous nous donner les noms des conseillers dont vous pensez qu'ils sont plus soumis à l'influence des pouvoirs économiques qu'attachés à assumer la mission de régulation de l'État ?
S'agissant du recours contre le rachat de Vindémia, il semble que le Conseil d'État l'ait rejeté. Je note que la condition posée au Groupe Bernard Hayot de céder des magasins a coûté de l'argent public alors que l'on se retrouve aujourd'hui dans la même situation que si elle n'avait pas été imposée.
Quelles propositions faites-vous afin de réduire cette domination, voire cette prédation financière et économique ? Que répondez-vous à ceux qui ne voient pas comment promouvoir la concurrence et faire entrer de nouveaux groupes dans des territoires exigus, éloignés et soumis à une emprise monopolistique ou oligopolistique ?