Je vous remercie, monsieur Despointes, de nous prêter vos connaissances et votre contribution pour nous permettre de bien comprendre le fonctionnement. Le Parlement n'en est pas à sa première tentative de comprendre le mécanisme des prix et les raisons pour lesquelles une telle cherté de vie est constatée dans les Antilles françaises. Il y a quelques années, une loi du 20 novembre 2012 relative à la régulation économique outre-mer et portant diverses dispositions relatives à l'outre-mer, dite « loi Lurel », contre la vie chère a été votée. J'aimerais qu'en tant que grossiste, en tant que distributeur, vous établissiez un bilan de cette loi et que vous précisiez si celle-ci a eu des impacts sur votre activité, et surtout sur les prix pratiqués à l'époque. Cette loi a également pu avoir des effets pervers que le législateur, le Parlement lui-même, n'aurait pas identifiés au moment où la loi a été votée. Je pensais du reste vous demander les solutions que vous seriez en mesure de présenter pour améliorer ces prix, mais vous avez dressé une liste pertinente de leviers que nous pourrions activer, et je vous en félicite. C'est là le signe d'une belle réflexion et vous êtes à féliciter.
Vous avez par ailleurs évoqué une centrale d'achat à l'export. Le fait de favoriser les centrales d'achat sur nos territoires respectifs, Martinique, Guadeloupe et Guyane, contribuerait-il à baisser les prix ? Nous ambitionnons de déterminer les segments sur lesquels agir en vue de baisser les prix au niveau de nos territoires.
J'ai apprécié l'analyse que vous avez dressée sur la fiscalité sur tout ce qui était relatif au digital et à comparer avec l'alimentation. Un sujet est en effet à creuser à ce propos. Je vous remercie de votre contribution qui est nette et bien menée.