Il y a un mois, le président de la République se rendait en Chine accompagné de Mme Ursula von der Leyen pour tenter, sans grand succès, de relancer les relations euro-chinoises. Ce déplacement était inédit car il s'agissait pour le président de la République de se positionner en tant que représentant des intérêts européens. Le chancelier Olaf Scholz ne participait pas à ce voyage, préférant négocier en tant que représentant du peuple allemand.
Comment comptez-vous articuler le réarmement et le renforcement de notre diplomatie nationale avec le fait que le président de la République manifeste délibérément sa volonté d'englober notre souveraineté et notre liberté diplomatique dans le grand ensemble européen, faisant des priorités des Français un critère secondaire de son action à l'étranger ?