L'idée d'une loi de programmation figurait effectivement dans notre rapport mais je ne suis pas sûr qu'elle sera retenue par le Gouvernement. Néanmoins, la volonté programmée de faire remonter les effectifs et les moyens est essentielle. Pour le comité que je présidais, cette décision politique affirmée et réaffirmée vaut engagement vis-à-vis du ministère de l'Europe et des affaires étrangères.
Je suis absolument convaincu que nous avons conservé intacte notre capacité de mobilisation mondiale et notre capacité à construire des évènements comme l'a été la COP de Paris. La conférence qui aura lieu en juin sur le financement de l'action climatique et le financement du développement constituera une réponse. Depuis Genève, j'observe que les acteurs multilatéraux et beaucoup de pays remercient la France d'avoir pris cette initiative et attendent avec une grande impatience la possibilité de consacrer un certain nombre d'efforts politiques à cette question du financement de l'action climatique mondiale, du financement de la lutte contre la pauvreté et de l'articulation entre l'exigence de développement et l'exigence de changement climatique.