Je vous remercie pour la qualité de votre rapport et de vos recommandations. À la commission des affaires étrangères, nous contemplons avec une place privilégiée l'impact de la diplomatie dans le rayonnement de la France à l'international. Dans un contexte de transformation de la haute fonction publique et de non-adhésion à celle-ci de bon nombre d'agents du réseau diplomatique, une réflexion s'impose.
Face à cette non-adhésion, des états généraux de la diplomatie ont été menés mais il aurait été nécessaire de faire l'inverse. À la lecture de vos travaux, ma question sera très simple : la préconisation des allers et retours entre le ministère de l'Europe et des affaires étrangères et les autres ministères, mais aussi entre le public et le privé, ne risque-t-elle pas de changer la nature d'un métier à l'origine très distinct de celui des autres hauts fonctionnaires ?
Ensuite, s'agissant des époux et épouses des diplomates, j'ai eu l'occasion de rencontrer un ancien diplomate dont l'épouse est confrontée à des difficultés immenses parce qu'elle n'a jamais pu travailler. Sa situation est particulièrement compliquée, d'autant plus qu'elle est sa deuxième épouse. Bien souvent, les conjoints de l'ancienne génération de diplomates sont confrontés à de très grandes difficultés de vie. Qu'est-il possible de faire pour améliorer cette situation ?