Il est vrai que cela va être compliqué, monsieur Royer-Perreaud, si nous ne nous entendons pas sur les calculs et si vous ne maîtrisez pas les règles de base.
Notre programme présidentiel prévoyait bien 55 milliards qui, à périmètre constant, multipliés par cinq, font 385 milliards – vous verrez, c'est un peu comme dans « Des chiffres et des lettres » : vous allez suivre facilement. Si l'on y ajoute 30 milliards à cause de l'inflation – lorsque le programme présidentiel a été conçu, elle n'était pas au niveau qu'elle a atteint depuis –, on arrive – je fais un peu mon Saintoul : j'essaie d'adopter la démarche didactique du professeur –, on arrive, disais-je, à 415 milliards, auxquels il faut encore ajouter les 13 milliards de recettes supplémentaires, soit 428 milliards. Le compte est donc bon, contrairement à ce que vous avez dit !
Finalement, vous suivez la trajectoire proposée par Marine Le Pen lors de la dernière élection présidentielle.