Je défendrai aussi l'amendement n° 741 , identique à l'amendement n° 647 . J'en profite pour signaler à nos collègues que, en dépit de l'impression de passer dans un tunnel de demandes de rapport, nous avons fait l'effort de retirer environ une vingtaine d'amendements, pour que nous puissions avancer d'un bon train.
Les amendements identiques n° 646 et 740 portent sur un engagement que vous avez déjà pris, monsieur le ministre, mais ils nous permettent de nous en assurer une bonne fois pour toutes. Nous demandons qu'un rapport sur les utilisations possibles de la technologie quantique dans les armées françaises soit remis au Parlement dans les deux ans à compter de la promulgation de la présente loi. Vous nous avez indiqué que la question se poserait lors de la revoyure et qu'il faudrait essayer d'établir une stratégie plus globale ou, du moins, de mesurer à quel point les technologies avancent vite. Je pense qu'il n'y aura pas trop de difficultés. Sachez que nous croirons vos intentions, même si vous déclarez nos amendements satisfaits.
L'amendement n° 741 formule une demande de rapport sur le potentiel d'extension de la doctrine « cloud au centre » – en principe, elle prévaut déjà aujourd'hui – pour les données issues du calcul intensif et de la technologie quantique. Je pense que cette demande peut être satisfaite assez rapidement. C'est pour nous l'occasion de remettre une pièce dans la machine en ce qui concerne la protection de l'industrie et de nos pépites : le cas d'Atos est connu, donc je ne m'étendrai pas davantage. Nous n'avons pas tout à fait traité ce sujet lorsque nous avons discuté du calcul quantique et des supercalculateurs. J'aimerais tout de même que vous preniez devant nous quelques engagements ou que vous présentiez l'orientation de votre travail en la matière, monsieur le ministre.