Je vous remercie, monsieur le député, de nous donner l'occasion de revenir sur ces enjeux – que, par ailleurs, je ne découvre pas. J'aborderai les conséquences humaines et sanitaires lors de l'examen de l'amendement suivant et me concentrerai à présent sur l'autre type d'impact des essais, le volet environnemental et matériel, notamment la question de la dépollution et des infrastructures – les sujets que vous évoquez dans cet amendement.
Je veux d'abord vous dire, même si je sais que ça n'est pas consensuel, que, dans la mesure où la France est une puissance dotée, elle a une dette envers la Polynésie – une formule dont je ne suis pas l'auteur. Plus personne ne peut soutenir aujourd'hui que les essais réalisés jusqu'en 1974 étaient complètement propres. Dans un tel débat, il faut commencer pas cela.