Votre amendement est important, car il est l'occasion de rappeler que le ministère des armées prend bien en considération les deux composantes de la transition écologique : d'un côté, la lutte contre le changement climatique ; de l'autre, la préservation et la restauration de la nature.
Comme vous l'avez souligné, les emprises du ministère des armées constituent des refuges exceptionnels de biodiversité. Je me trouvais il y a quelques semaines au camp d'Auvours, à Champagné, un havre de préservation accueillant vingt-six espèces protégées – je pourrais en énumérer quelques-uns comme le rossolis intermédiaire, la laîche allongée, la fauvette pitchou, ou encore l'insecte sympétrum vulgaire.