Il vise à réinvestir dans le service de santé des armées et à faire cesser la constante déflation de ses personnels. Le SSA est à l'image de l'hôpital public : il est démantelé et progressivement laissé à l'abandon. C'est une source d'économies de bouts de chandelle pour le Gouvernement. En 2022, il comptait moins de 10 000 personnels, qui doivent couvrir à la fois les besoins des opérations extérieures et ceux du territoire national, notamment outre-mer où ils sont de moins en moins nombreux.
Vous appliquez l'austérité au SSA, comme vos collègues à l'hôpital public. L'intensification des conflits et la reconnaissance croissante de nouvelles formes de blessures – comme les blessures psychiques – mènent automatiquement à une augmentation du nombre de blessés, qui se reconnaissent comme tels.
Le service de santé des armées mérite de bénéficier d'investissements et d'évoluer ; c'est ce dont nos soldats ont besoin. Nos armées doivent pouvoir s'appuyer sur un service de santé complet, efficace et solide, qui investit dans la recherche, qui recrute et qui fidélise ses personnels en augmentant la partie indiciaire de leur rémunération.