Tels que les amendements sont rédigés, il suffirait que les deux premiers soient adoptés pour que l'on ne puisse plus ajouter la Belgique puisque vous proposez de l'ajouter « après " Allemagne " » que vous voulez rayer de la liste. Si l'on supprime l'Allemagne, il est impossible d'ajouter la Belgique… Voilà pour le rédactionnel !
J'essaierai de ne pas être trop long ; je suis trop bavard, cet après-midi. Toutefois, puisqu'il y a un scrutin public, je veux rappeler le texte initial aux parlementaires qui ne l'auraient pas regardé : « Des pistes complémentaires de coopération seront explorées, en particulier avec l'Italie, l'Espagne, la Grèce, l'Allemagne et le Royaume-Uni, qui constituent des partenaires privilégiés. » Que l'on soit pour l'Otan, contre l'Otan, pour le commandement intégré, contre le commandement intégré, que l'on soit très communautaire ou pas très communautaire au sein de l'Union européenne, que l'on croie en l'Europe des nations ou que l'on n'y croie pas, dire que nous aurons des coopérations, en particulier avec l'Italie, l'Espagne, la Grèce, l'Allemagne et le Royaume-Uni, et que ces pays constituent des partenaires privilégiés, c'est le minimum.
En outre, La France insoumise ne veut pas supprimer la phrase entière, ce que l'on pourrait à la rigueur comprendre comme l'expression d'un « on est chez nous » que, d'habitude, on entend plutôt de l'autre côté