Leur objet est de rebondir sur le contenu de l'alinéa 61, qui précise que la France pourra être amenée, demain, à développer des capacités d'action « communes » avec ses alliés européens. Qui commandera ces actions ? La France dispose clairement, à l'heure actuelle, de l'armée la plus puissante, la mieux organisée et la mieux équipée de l'Union européenne. Afin de préserver notre souveraineté, nous voulons préciser que ces actions seront menées « sous la responsabilité du commandement français » aux termes de l'amendement n° 355 , ou, à défaut, « dans le respect de la souveraineté et des intérêts français » si l'amendement de repli n° 356 devait lui être préféré. Soyons enfin clairs : parle-t-on ici de la France ou de l'Union européenne ?