Ils concernent les hélicoptères. Le rapport d'information sur le bilan de la LPM en vigueur, que j'ai établi avec M. Chenevard, montre que l'armée, en particulier l'armée de terre et la marine, connaît un problème de disponibilité qui affecte tous les matériels, à des degrés divers. Sans citer ici tous les chiffres, un hélicoptère sur deux environ est disponible. C'est grave et inquiétant : il faut trouver des solutions. Le texte devrait le souligner.
Le groupe Rassemblement national estime que ces solutions sont de trois ordres. Il faut recruter des mécaniciens spécialisés – on sait à quel point c'est difficile ; remplacer les modèles vieillissants ; faire des stocks de pièces détachées. Cette liste relève de l'évidence et du bon sens, cependant la réalité prouve tous les jours que ces mesures ne sont pas appliquées.
Le premier amendement, n° 350 , vise à insérer deux alinéas consacrés spécifiquement au MCO de la composante héliportée, détaillant les trois éléments précités. Je suis sûr que vous avez l'intention d'appliquer ces mesures, mais ça va toujours mieux en l'écrivant.
L'amendement n° 351 est un amendement de repli.