Sur le fond, je suis évidemment favorable à une gamme de missiles antichar moins onéreux. Le foisonnement d'engins blindés renforce le besoin de disposer d'un segment de missiles qui s'inscrivent dans le haut du spectre technologique et économique et d'un segment appartenant au bas du spectre. Le problème est le même dans le domaine de la défense sol-air, que nous avons évoquée par ailleurs.
Néanmoins, l'avis est défavorable, pour des raisons formelles. Le degré de précision de l'alinéa est suffisant. Nous pourrions avoir un débat nourri sur les missiles et ajouter deux pages au texte mais, bien que je m'en remette à la sagesse du Parlement, je suis le garant de la lisibilité du rapport annexé : mieux vaut qu'il ne ressemble pas au compte rendu d'un séminaire de la DGA.