Cet amendement soulève la question des entreprises liées à la défense qui appartiennent à des capitaux étrangers. On l'a vu avec Exxelia, lorsqu'une entreprise rachetée par des capitaux étrangers est ensuite revendue à d'autres capitaux étrangers, ce n'est jamais un succès pour la France. C'est notre souveraineté qui est en jeu.
Cependant, nous sommes gênés que la seule hypothèse envisagée par nos collègues soit la nationalisation. L'État pourrait, par exemple, encourager des repreneurs français à investir dans cette société. En outre, si l'on cite le nom d'une entreprise dans le rapport, il faut les citer toutes, faute de quoi celles qui ne figureraient pas dans le texte seraient considérées comme non stratégiques.
C'est pourquoi, même si nous comprenons l'objectif de l'amendement et y souscrivons, nous nous abstiendrons.