L'amendement n° 1749 de Mme Youssouffa, qui viendra à la toute fin de nos débats sur le rapport annexé, demandait un rapport sur la situation des infrastructures à Mayotte.
Comme cela a été dit, le port de Longoni appartient au conseil départemental. Depuis nos travaux en commission, j'ai étudié la faisabilité d'un aménagement qui soit opérationnel, efficace et utile – il s'agit de bien employer l'argent du contribuable. Il faut engager un dialogue avec le conseil départemental car le mode de gestion du port est assez complexe, comme j'ai pu le constater lorsque j'étais ministre des outre-mer – tout cela me rajeunit un peu. Étant tous respectueux de la décentralisation, nous n'allons pas commencer ici à décider de travaux dans un port qui n'appartient pas à l'État.
Vous demandez qu'« un effort particulier [soit] consacré à l'aménagement des infrastructures portuaires ». Soyons honnêtes : c'est sympathique et cela permet d'envoyer un signal, mais c'est uniquement de la politique. L'amendement n° 1749 de Mme Youssouffa a le mérite d'obliger à la rédaction d'un rapport permettant de préciser, une bonne fois pour toutes, les conditions juridiques et financières de faisabilité de ces travaux.
Quoi qu'il en soit, Mme Youssouffa et M. Kamardine ne sont pas là. En dépit de toutes vos qualités, messieurs Giletti et Thiériot, vous n'êtes ni députés ni conseillers départementaux de Mayotte, en tout cas jusqu'à nouvel ordre, ce qui ne vous empêche pas d'être légitimes comme députés de la nation pour présenter ces amendements.