On devait déjà se poser la question à l'époque des catapultes. Prenons l'exemple des pilotes de chasse : vous savez, ce n'est pas parce qu'ils appuient sur le bouton ou qu'ils ne voient pas ce qui se passe au sol qu'ils ne sont pas conscients de ce qu'ils font ou qu'ils sont moins affectés. Qu'on voie un ennemi ou qu'on ne le voie pas, il y a toujours une charge émotionnelle et éthique importante. Voilà ce que je tenais à préciser. La doctrine française est très claire sur le sujet : l'homme est toujours dans la boucle et c'est lui qui fait les choix – cela fait écho à vos préoccupations. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.