Il traite de la dépendance au pétrole ; le sujet ayant déjà été abordé, je serai bref. Monsieur le président Gassilloud, vous ne pouvez pas dire qu'il ne s'agit pas d'un sujet majeur. Si vous imaginez que, lorsqu'il s'agira d'utiliser la dernière goutte du dernier litre de pétrole, elle sera réservée aux armées, vous faites preuve d'une naïveté inquiétante !
Non, ce n'est pas un petit sujet ; oui, la représentation nationale mérite d'être informée des investissements et des moyens qui vont être déployés pour s'assurer que nous ne soyons plus dépendants du pétrole le jour où il sera peut-être question de faire la guerre. Ce n'est pas un petit sujet si, dans vingt-cinq ou trente ans, nous n'avons plus de pétrole. Que comptez-vous faire ? Rester les bras ballants ? Soyez sérieux et ne traitez pas ces hypothèses par-dessus la jambe !