Peut-être serait-il bon de s'appuyer sur cette loi de programmation pour tenter de respecter nos engagements et permettre au secteur de la défense de s'engager dans une bifurcation écologique d'ampleur, en commençant par mettre aux normes ses infrastructures : bâtiments, logements, bureaux, points de restauration… Comme vous l'avez dit vous-même lors de l'examen du projet de loi de finances, monsieur le ministre, c'est un sujet qui mérite d'être traité avec sérieux. Pourtant, le rapport annexé reste encore beaucoup trop vague sur cette question.
Lorsqu'on parle de mise aux normes et de respect des traités, on pense aussi aux équipements et aux grosses infrastructures indispensables au bon fonctionnement de nos armées. Il est temps de réfléchir à l'armée de l'après-pétrole, d'adapter nos activités les plus émettrices et de mettre en œuvre la bifurcation dans le fonctionnement même de nos armées.
Enfin, les entreprises privées avec lesquelles le ministère des armées contractualise doivent respecter les traités internationaux sur la réduction de l'empreinte écologique. Il est de votre responsabilité de vous en assurer, monsieur le ministre.