Il s'agit, là encore, du rôle de nos armées dans la bifurcation écologique. Monsieur le ministre, vous ne pouvez pas prétendre programmer sur sept ans les dépenses militaires, les besoins de nos armées et les objectifs qui sont assignés à ces dernières sans évoquer le climat et les catastrophes naturelles puisque, nous le savons, les feux de forêt et les inondations notamment vont se multiplier.
Nos armées ont un rôle à jouer et la France est terriblement en retard dans ce domaine. Vous qui aimez tant faire des comparaisons avec les autres pays, en voici deux. Aux États-Unis, l'état-major a élaboré, après l'ouragan Katrina, une stratégie claire de déploiement des armées en cas d'événement climatique extrême. Quant au gouvernement espagnol, il a conçu une stratégie qui consiste à mobiliser des unités militaires d'urgence en cas de catastrophe naturelle.
Nous ne voulons pas être contraints d'agir dans l'urgence. Nous refusons d'être désemparés pour avoir agi trop tard, car nous savons déjà ce qui va se passer.