Je serai bref, après les propos tenus par le ministre et le rapporteur. Lorsqu'on demande à l'armée de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, c'est avant tout une question d'autonomie stratégique – je ne voudrais pas qu'on se méprenne. Par exemple, la question de l'autonomie des camions se pose. En effet, l'armée est une très grande consommatrice d'énergies fossiles et d'hydrocarbures. Ainsi, en incitant à respecter les objectifs de 2030, à innover et à développer la recherche, on participe à la lutte contre le dérèglement climatique mais on contribue également à garantir une autonomie de nos moyens, aussi bien stratégique qu'opérationnelle.