Il vise à préciser le devenir de l'opération Sentinelle. L'évolution de la menace terroriste en France nous force à repenser la lutte en la matière. Le coût de l'opération Sentinelle, estimé approximativement à 3 milliards d'euros, ainsi que l'inadaptation des moyens de la force militaire à une telle mission sur le territoire national, imposent un transfert de son pilotage pour faire des économies et pour améliorer que l'entraînement opérationnel. Dans le contexte d'une préparation à un conflit de haute intensité, l'opération Sentinelle est une mission chronophage qui s'opère au détriment de l'entraînement des troupes, alors même que les soldats utilisent des matériels de plus en plus techniques nécessitant des savoir-faire, de l'expertise et des formations appropriées.
Par cet amendement, nous souhaitons que le commandement de l'opération soit transmis progressivement aux forces de sécurité intérieure, conformément aux recommandations de la Cour des comptes, en tenant compte bien sûr du calendrier sécuritaire lié aux Jeux olympiques de 2024, afin de libérer des crédits et du temps pour que les soldats aient la possibilité de s'entraîner.