Je forme aussi le vœu que nos débats avancent. Je pense avoir démontré ma disponibilité pour échanger sur le fond en commission comme dans l'hémicycle. Je note que certains amendements défendus ici par des membres de la commission de la défense sont strictement identiques à ceux qu'ils avaient déposés en commission. Sur certains sujets, comme la dissuasion nucléaire dont nous avons débattu hier soir, prendre du temps peut être précieux ; sur d'autres, un peu moins.
Je ne suis pas favorable à l'amendement qui tend à supprimer ces deux mots. Il se trouve que c'est précisément lors de crises sanitaires ou climatiques, que le besoin s'est fait sentir récemment de recourir aux réserves territoriales. Le rapport annexé définit des principes politiques et ces mentions illustrent bien nos préoccupations. En aucun cas, les forces armées ne seraient contraintes d'intervenir uniquement dans ce cadre. Elles seraient mobilisées si des crises d'un autre type devaient survenir. Avis défavorable.