…que celle-ci est nette d'impôt, défiscalisée ; en d'autres termes, l'indemnité journalière n'entre pas dans la déclaration de revenus, ni dans le calcul de l'impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP).
Quant au reste, par quel bout prendre la question ? Est-il seulement nécessaire de légiférer ? S'il s'agissait d'augmenter l'intéressement ou l'indemnité journalière, nous pourrions le faire dans le cadre de la gestion courante.
Enfin, le débat concernant la fidélisation des militaires d'active n'est pas sans intéresser la réserve – à supposer que nous considérions celle-ci de manière globale, sans distinguer entre ses diverses missions. Aujourd'hui, c'est le grade qui fait l'indemnité ; officiers, sous-officiers, hommes et femmes du rang ont leur grille. Demain, sera-t-elle plus modulable pour le commandement, pour les combattants cyber, par exemple ? Vous savez faire quelque chose qui vous rend utile à l'armée quinze jours par an : prendrez-vous ces quinze jours sur vos congés, sur votre temps de travail ? Nous aurons l'occasion d'en reparler lorsque nous en arriverons aux amendements du député Blanchet portant sur la partie normative du texte.
Je suis intimement convaincu que nous n'en sommes pas à la fin de l'histoire. Néanmoins, lors de l'examen en commission de vos amendements d'appel concernant l'attribution de logements, les étudiants et ainsi de suite, nous nous étions bien dit qu'il importait de ne pas créer d'effets d'aubaine. Ce qui compte n'est pas tant de souscrire un ESR que d'être activé au service des armées. L'enfer est pavé de bonnes intentions : il faut que nous arrivions à tracer et à daller un autre chemin. Le travail d'écriture nécessaire sera exigeant ; nous devrons nous détacher du global et passer par le particulier. Étant donné le scrutin public, je ne doute pas que vous maintiendrez cet amendement, mais au-delà de celui-ci, si vous avez des idées précises, je serai heureux qu'elles nourrissent le débat.