Je comprends votre intention, mais il s'agit d'une fausse bonne idée. Au fond, ce n'est pas tant la durée du séjour qui compte que les besoins opérationnels dans les différents territoires. Des forces de souveraineté y sont prépositionnées en permanence, auxquelles s'ajoutent, selon les besoins, des renforts en provenance de l'Hexagone. C'est notamment le cas lorsqu'il faut durcir un contrôle de zone, dans le cadre de l'opération Harpie, par exemple.
Pour le dire de manière directe, sans langue de bois, il faut avoir de cette question une approche en termes non pas de ressources humaines mais de sécurité des territoires d'outre-mer : c'est l'opérationnel qui doit déterminer le format des forces – dont j'ai indiqué qu'elles seraient en augmentation, à bien des égards. Il y aura donc toujours un mix entre longs et courts séjours. Demande de retrait.