Il s'inscrit dans la continuité des précédents amendements que nous avons soutenus, avec nos collègues de la NUPES. En effet, nous sommes favorables à un avenir sans armes nucléaires. Pour le rendre possible, il faut réfléchir à d'autres modalités de dissuasion pour demain. Les menaces évoluent ; il faut savoir s'adapter et penser un monde capable de se passer de l'arme nucléaire.
D'un point de vue éthique et moral, mais aussi du point de vue de la défense, nous devrions nous donner la possibilité de réfléchir à ce que serait une dissuasion qui protégerait la France sans la faire dépendre de l'arme nucléaire. Voilà ce que permettrait ce commissariat à la dissuasion.
Monsieur le ministre, vous avez parlé, je crois, d'ouverture et de prolifération, qui sont des sujets importants. Cela dit, nous ne serions pas le seul État à s'interroger sur la nature d'une dissuasion non nucléaire. Nous devons anticiper cette évolution, afin de rester capables d'assurer notre défense sans recourir à une arme aussi dangereuse et létale que l'arme nucléaire.