Tout à l'heure, M. Belhamiti a reproché aux membres du groupe Rassemblement national de ne pas avoir confiance dans les capacités de l'industrie, de la recherche et de l'armée française que ce soit pour mener à bien le projet Scaf ou de façon plus générale. Si nous défendons des amendements qui visent à tracer des voies de recours en cas d'échec, toujours avec le souci de garantir notre souveraineté, ce n'est pas une marque de défiance à l'égard de l'industrie, de l'armée et du génie français, c'est que nous avons du mal à faire confiance au Gouvernement, qui depuis des années brade de nombreuses entreprises à des puissances étrangères.