Vous qui êtes un homme courtois et précis, monsieur le ministre, je pense que vous pouvez l'entendre.
Ensuite, je note que, une fois n'est pas coutume, ces deux amendements de la NUPES sont très intéressants, car ils renvoient aux principes. Aujourd'hui, on a politiquement et au niveau national une interrogation : que va faire M. Macron après 2027, puisqu'il sera un jeune retraité ? Pour notre part, nous avons cru comprendre que devenir le premier président d'une Europe fédérale ne lui déplairait pas ; or, pour ce faire, il faut bien qu'il transmette des éléments de souveraineté à cette entité supranationale qu'est l'Union européenne. Il verrait bien ainsi notre siège au Conseil de sécurité de l'ONU transféré à l'Union européenne…
Et puis il y a notre dissuasion. Je souligne qu'elle fait partie de notre souveraineté, qu'elle constitue même le cœur de notre protection, et que les contribuables français l'ont financée depuis des décennies, contrairement aux autres contribuables de l'actuelle Union européenne. Ma foi, apporter un tel joyau dans la corbeille de mariage serait du plus bel effet… Nous pensons donc qu'il est prudent d'inscrire dès à présent dans le marbre de la loi que la dissuasion nucléaire ne se partage pas.