Je remercie d'ailleurs le député Roussel d'avoir indiqué, avant la suspension de vingt heures, que, bien qu'opposé à la dissuasion nucléaire, il la moderniserait tout de même s'il était aux responsabilités, dans la mesure où la dissuasion est indispensable tant que la menace existe – pour synthétiser son propos. Réfléchir au fait que la dissuasion continue de jouer son rôle est un travail à temps plein, mené par de nombreuses personnes au sein du ministère des armées. Par définition, ce travail est mené secrètement, car le contraire impliquerait que nous envisageons la possibilité de ne plus dissuader – pardon pour ce raisonnement alambiqué, mais c'est celui qu'il faut tenir.
Dernier point : avec tout le respect et l'amitié que j'ai pour le président de la commission de la défense, je me permettrai de corriger un élément de son intervention.