En réalité, l'évocation d'un continuum sécurité-défense sert de justification à la militarisation des actions de police et à la restriction des libertés publiques. L'inscription de l'état d'urgence dans le droit ordinaire est emblématique de cette dérive, de même que la tentation de recourir à l'armée pour régler toutes sortes de problèmes comme le maintien de l'ordre lors de manifestations dans les banlieues, selon l'expression stigmatisante souvent utilisée, ou encore dans la formation des jeunes décrocheurs.
Nous demandons donc la fin de l'opération Sentinelle qui permettra aux soldats de se concentrer sur leurs missions.