Nationaliser ne veut pas dire qu'on n'externalise plus ! Quand on fait intervenir une entreprise qui appartient à l'État, c'est quand même une forme d'externalisation. Mais il y a des entreprises qui sont imbriquées dans le cœur de nos armées. C'est là que la distinction doit être faite – elle a été plutôt bien pensée par les anciens : quand on entre dans une logique de théâtre, une logique opérationnelle, ces entreprises ne sont plus là ; en tout cas, elles sont moins présentes. J'évoquais le MCO : puisque vous défendez la souveraineté, j'ai envie de vous dire que le modèle à la française, c'est aussi le fait que nous ayons notre propre BITD qui se trouve branchée au système des armées.
Pour résumer, et je le dis aussi pour vous, monsieur le député Boccaletti, s'agissant des externalisations, si on est trop radical – vous proposez d'effectuer une étude d'impact au cas par cas –, on ne va pas s'en sortir. Si à chaque fois qu'on veut produire un canon Caesar, il faut signer un bout de contrat de MCO…