Vous m'excuserez de ne pas être d'accord avec vous, mais nous sommes confrontés à des choix importants, aussi bien sur le plan géostratégique que sur le plan technologique. Si nous n'avions pas fait, dans les années 1950, le choix d'investir massivement dans le nucléaire, nous aurions manqué quelque chose et nous n'occuperions pas le rang que nous avons aujourd'hui. De même, la bascule technologique actuelle est forte.
La loi de programmation militaire n'appartient pas à un parti ; elle appartient à la France et se trace dans le temps. Il me semble que le moment est bel et bien décisif et, si cette évolution se fait, ce sera grâce à nous tous – je le dis avec tout le respect que j'ai pour M. le ministre.
Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.