Pour répondre au questionnement de M. le ministre, la préparation de nos soldats peut passer par la simulation : un certain nombre d'exercices, que nous n'allons pas décrire ici, peuvent ne pas être faits en conditions réelles – cela nous semble être une évidence. Mais dans d'autres cas, les membres de nos forces armées ont envie de s'entraîner en conditions réelles ; ils souhaitent notamment piloter ou conduire. Or nous les en privons.
Mon collègue l'a très bien expliqué : le matériel est parfois défaillant, voire manquant. La simulation devient donc un placebo qui remplace des moyens capacitaires vétustes ou absents. Tel est le problème sur lequel porte mon amendement. Chat échaudé craignant l'eau froide, je le maintiens. Si d'autres amendements sont défendus dans le même sens ultérieurement, j'en serai très heureux.