Je vous remercie de revenir sur le fond de ce sujet, que vous aviez évoqué en commission. Il ne faut pas que l'ensemble des systèmes de simulation, soit tout ce qui peut permettre de s'entraîner différemment, vienne amoindrir le véritable effort de préparation des forces. C'est un sujet clé, nous y reviendrons tout à l'heure ; ce que nous avons vu concernant l'exercice Orion est d'ailleurs très intéressant à bien des égards.
Permettez-moi de revenir sur les termes de votre amendement : quelle différence faites-vous entre les « entraînements en condition réelle » et la « préparation opérationnelle de nos militaires » ? En fait, il semble que ce soit la même chose – je ne fais pas le distinguo, mais je suis intéressé par vos explications, monsieur Jacobelli. En attendant, je vous renvoie à la section 2.2.5 du rapport annexé – page 75 du texte –, intitulée « Des forces prêtes au combat ». Nous examinerons un certain nombre d'amendements, dont les vôtres, sur les équilibres entre la simulation et les conditions réelles, mais aussi sur les munitions.
Je fais ici le même travail qu'en commission pour remettre un peu d'ordre, sans quoi nous allons en mettre partout, si j'ose dire. Dans le rapport annexé, une section entière est dédiée à la préparation des forces. Je vous propose donc de retirer votre amendement, à moins qu'il ne s'agisse d'un amendement d'appel destiné à aborder ce sujet maintenant. Je serais en tout cas heureux d'entendre vos explications sur la distinction que vous faites sur le fond.