Grâce à notre collègue Julien Bayou, la commission a en effet adopté un amendement créant l'alinéa 10, relatif à la question du réchauffement climatique. Vous l'avez dit, cette question doit irriguer la doctrine d'emploi des forces. Et pour que tel soit le cas, elle doit être soulevée dans l'introduction et replacée dans le contexte, marqué tant par le retour des conflits de haute intensité que par le réchauffement climatique.
Permettez-moi d'être un peu moins pessimiste que vous. Certes, les températures risquent d'augmenter de 4,4 degrés. Mais si c'est un vrai risque, ce n'est pas une fatalité. Pour l'éviter, il faudrait mener dès maintenant des actions très concrètes et très fortes. Nous ferons donc des propositions, dans le cadre de la discussion sur le rapport annexé, afin que nos armées prennent part à la trajectoire de baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Je m'éloigne du débat. Malheureusement, la présentation du Gouvernement ne peut que nous conduire à être pessimistes, mais nous continuerons à défendre des propositions pour ne pas atteindre + 4,4 degrés.