Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, je vous remercie pour vos explications. Loin de moi l'idée de comparer les effectifs militaires de la France avec ceux des pays qui caracolent en tête : ils n'ont évidemment pas la même nature d'armée que nous. Ce n'était pas le sujet.
Au début de la guerre en Ukraine, un chiffre avait frappé les esprits et m'avait interpellée : si la France devait répondre à une attaque à ses frontières, elle serait capable de tenir un front de 80 kilomètres – pas plus. Cela explique mon amendement d'appel visant à vous interpeller sur les effectifs et, accessoirement, sur notre déclassement, puisque la France est passée de la septième à la neuvième place.
J'entends que la nature de l'armée a changé et que les technologies utilisées sont de plus en plus pointues. Ces technologies impliquent probablement moins d'hommes, mais si nous n'avons plus d'hommes pour nous en servir, cela pose un problème.