M. Le Fur sait précisément, pour avoir été vice-président de l'Assemblée pendant quinze ans, à quel moment retirer ses amendements !
Je vous propose plutôt de sous-amender des amendements ultérieurs. Par ailleurs, allons au bout de la réflexion sur la DOT. Celle-ci avait beaucoup de sens pendant la guerre froide, car elle soutenait la voûte nucléaire – même si c'est encore le cas, nous la remettons à jour depuis plus d'un an.
M. Thiériot a mentionné la notion d'hybridité. De fait, alors que les frontières s'effacent pour certaines menaces sécuritaires, telles que les attaques cyber ou autres, il convient de moderniser la DOT. Je grogne quand certains prétendent que ce projet de LPM n'est pas de transformation, car, avec celui-ci, nous demanderons à 10 ou 15 000 soldats de l'armée de terre de changer de métier, pour adapter l'infanterie d'hier aux évolutions cyber et aux guerres électroniques, dans un choc de modernisation de la DOT.
Cette mission sera renouvelée tant pour tenir compte des menaces hybrides que pour intégrer l'intrant de la réserve ; elle sera secouée, dans le bon sens du terme, par ce projet de LPM. Nous aurons l'occasion d'y revenir.
Monsieur Le Fur je vous demande de retirer votre amendement, et vous invite à déposer plutôt un sous-amendement à ce sujet – mais en amont de la séance, pour ne pas avoir à la suspendre.