Pourquoi, alors même que vous prétendez que cette demande avait seulement pour but le suivi du déroulement des fêtes religieuses dans la sphère publique, les services de l'éducation nationale et du rectorat se désolidarisent-ils en affirmant ne pas avoir été informés en amont de cette décision ? La réalité, c'est que demander un rapport sur l'absentéisme le jour de l'Aïd, c'est cibler les élèves musulmans pour leur pratique religieuse ; la réalité, c'est que le Gouvernement a franchi la ligne rouge.
Nous vous reposons solennellement la question au sujet de l'école, et non au sujet des messes dominicales ou des processions religieuses : les services du ministère de l'intérieur ont-ils demandé, le 21 avril, jour de l'Aïd, un bilan sur l'absentéisme des élèves ? Si tel était le cas, nous demandons à la Première ministre de garantir à la représentation nationale que ces pratiques ne pourront plus jamais se reproduire.