Dans ce cadre, la France s'attache comme votre ville à développer ses coopérations avec Taïwan. Elle le fait dans le domaine économique, mais aussi dans les domaines scientifique, universitaire ou culturel.
Oui, nous pensons qu'il est utile que Taïwan puisse participer aux travaux d'organisations internationales, dès lors que cette participation n'emporte pas le statut d'État. Nous souhaitons ainsi que Taïwan puisse à nouveau – parce que c'était le cas dans le passé – participer aux travaux de l'OMS. Nous faisons même avec constance des démarches en ce sens avec de nombreux partenaires – je l'ai dit souvent et le ministre de la santé et de la prévention l'a dit hier à l'OMS.
S'agissant du détroit de Taïwan, notre politique est aussi constante : nous sommes opposés à toute modification unilatérale du statu quo et attachés à faire respecter la liberté de navigation dans les eaux internationales. Cette position n'est pas que déclaratoire et se traduit en actes : notre marine nationale fait régulièrement passer des navires dans le détroit de Taïwan, comme ce fut le cas il y a encore quelques semaines.
Vous le voyez, la politique de la France se caractérise par sa cohérence et sa constance.