Je vous transmets, là encore, la réponse, chiffrée et précise, de mon collègue Pap Ndiaye, qui ne peut être présent ce matin.
Nous sommes confrontés à une baisse historique de la démographie puisque le nombre des élèves devrait diminuer de 500 000 à l'horizon de 2027.
Concernant le second degré public, au niveau national, le ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse veille chaque année à l'équité de la répartition des moyens d'enseignement entre les académies.
Cette répartition prend appui notamment sur l'indice de positionnement social (IPS), la part de boursiers et l'offre de formation, et elle tient compte des besoins éducatifs particuliers dans le cadre, par exemple, des Ulis (unités localisées pour l'inclusion scolaire) ou des UPE2A (unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants).
Ainsi, le lycée Ernest-Couteaux de Saint-Amand-les-Eaux a reçu une dotation calculée à partir d'une prévision de 813 élèves pour la rentrée scolaire de 2023. Le taux d'encadrement, mesuré par le nombre d'heures dispensées par élève, est en moyenne de 1,46.
Lors de la préparation de la rentrée de 2022, cet établissement avait reçu une dotation calculée sur la base d'une prévision de 850 élèves, soit trente-sept de plus qu'à la rentrée prochaine. Le nombre d'heures par élève était de 1,44 environ quand ce même taux d'encadrement était, à la rentrée 2022, de 1,25 au niveau national pour les lycées d'enseignement général et technologique.
La diminution des effectifs – trente-sept élèves de moins – explique la diminution des moyens : environ quarante heures de moins que lors de la préparation de la précédente rentrée. Il convient néanmoins de souligner que, malgré cette baisse, le taux d'encadrement est en légère augmentation.
En outre, les autorités académiques suivront avec beaucoup d'attention l'évolution des effectifs jusqu'en septembre afin d'adapter, le cas échéant, la dotation du lycée.
Puisque je suis ministre de la culture, je profite de l'occasion pour rappeler qu'au lycée Ernest-Couteaux le pass culture est accessible en version collective, c'est-à-dire pour les classes, à hauteur de 20 euros par élève, en seconde, en première et en terminale – soit trois années de suite –, chaque élève bénéficiant en outre, à titre individuel, de 30 euros, qu'il peut dépenser librement. Nous allouons ainsi 50 euros par élève pour l'accès à la culture – je tenais à le dire.