Monsieur le ministre, la question de la diplomatie a été abordée en commission. Elle est soulevée ici par l'amendement de notre collègue. On pourrait certes considérer que la guerre est l'échec de la diplomatie, l'échec des efforts menés pour l'éviter – même si, s'agissant de l'Ukraine, il y a eu un vrai travail en ce domaine. Et cet amendement pose finalement la question suivante : n'y a-t-il pas urgence à faire une loi de programmation de la diplomatie ? Je sais que ce n'est pas votre boulot, mais le Quai a été sacrifié pendant des décennies, des postes ont été supprimés par centaines dans nos chancelleries, même s'il est vrai que le ministre Le Drian a inversé la tendance. Il s'agit aujourd'hui de se doter d'un espace diplomatique beaucoup plus large que celui du Quai, avec des diplomates au sein du ministère des armées.