de nous présenter quels seraient le modèle de notre armée et notre capacité collective à dissuader un compétiteur – vous en avez cité un, mais il pourrait y en avoir d'autres. Et, en la matière, ce n'est ni à votre groupe politique, ni aux groupes Socialistes et apparentés, Les Républicains ou Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, de définir ce que serait la défense française en dehors de l'Otan : à ceux qui défendent ce projet de l'assumer pleinement, y compris dans leurs amendements. Par définition, même si elle conserve la dissuasion nucléaire, la sortie de la France de l'Otan implique un changement dans la nature du parc capacitaire et des contrats opérationnels – nous y reviendrons. Or aucun amendement ne porte sur les contrats opérationnels, et les rares amendements sur le parc capacitaire ne sont pas du tout pertinents. Je tenais à rappeler ces quelques vérités.