Notre outil de défense doit pouvoir s'appuyer sur une diplomatie consolidée. Or les derniers échecs de la diplomatie française, notamment au Sahel, ainsi que la réforme des grands corps du Quai d'Orsay, que j'avais mentionnée lors des travaux en commission, ont considérablement affaibli cet outil de rayonnement grâce auquel porte la voix de la France à l'international. Cet amendement d'appel vise à alerter sur le fait que la France ne peut être une puissance d'équilibres et un partenaire diplomatique fiable que par l'intermédiaire d'un corps diplomatique solide. Malheureusement, ce corps a connu des baisses d'effectifs de 30 % lors des dernières années.
L'amendement tend donc à alerter sur l'importance de la diplomatie, qui ne peut plus se satisfaire des derniers échecs qu'elle a connus. C'est pourquoi je propose de compléter l'avant-dernière phrase de l'alinéa 1 par les mots : « en s'appuyant notamment sur un corps diplomatique consolidé ».